Chaque 13 octobre, les réseaux sociaux s’enflamment autour d’un hashtag intrigant : #NoBraDay. Derrière ce geste symbolique de ne pas porter de soutien-gorge se cache un mouvement bien plus profond, à la croisée de la liberté corporelle, de la sensibilisation au cancer du sein et de l’affirmation de soi. Mais au-delà du buzz, que signifie véritablement cette “journée sans soutien-gorge” ? Est-ce une simple provocation ou un acte militant ? C’est ce que nous allons explorer ici, avec douceur, nuance et empowerment.
FAQ : Ce que vous devez savoir sur la Journée sans soutien-gorge
🟣 Quelle est l’origine de la Journée sans soutien-gorge ?
La Journée sans soutien-gorge est née dans les années 2010, d’abord de manière anecdotique sur les réseaux sociaux. Elle a ensuite été reprise par des militantes féministes et des associations pour sensibiliser au cancer du sein, notamment en encourageant les femmes à effectuer un dépistage régulier.
🟣 Est-ce une journée pour sexualiser ou pour libérer ?
Le mouvement est souvent mal compris. Pour certaines, c’est un geste de réappropriation de leur corps ; pour d’autres, cela peut être perçu comme une exposition inutile. En réalité, c’est une journée ambivalente, mais qui tend vers la liberté de choix et l’auto-expression corporelle.
🟣 Faut-il avoir une petite poitrine pour ne pas porter de soutien-gorge ?
Absolument pas. La Journée sans soutien-gorge concerne toutes les morphologies. De nombreuses femmes avec une forte poitrine revendiquent également leur droit à ne pas porter de soutien-gorge, notamment en choisissant des alternatives comme des cache-tétons ou un soutien-gorge adhésif.
Entre militantisme et confort : pourquoi cette journée existe-t-elle ?
À l’origine, la Journée sans soutien-gorge voulait briser deux tabous : celui du cancer du sein et celui de la nudité féminine dans l’espace public. En invitant les femmes à laisser leur soutien-gorge au placard, elle attire l’attention sur la nécessité du dépistage, tout en ouvrant un espace de réflexion sur le confort et les normes esthétiques imposées.
Mais il serait réducteur de ne voir dans cette journée qu’un acte de sensibilisation médicale. Elle est devenue, au fil des années, un terrain fertile pour questionner le rôle du soutien-gorge dans notre société : est-il un outil d’oppression ou de mise en valeur ? Est-il possible de concilier séduction, confort et liberté ?
Le soutien-gorge : entre contrainte et empowerment
Le soutien-gorge n’a jamais été un simple accessoire. Il reflète les évolutions sociales et les rapports au corps féminin. Certaines y voient un carcan qui oppresse, d’autres un allié du maintien ou un objet de séduction. Il existe aujourd’hui une multitude de modèles : soutien-gorge sans bretelles, soutien-gorge adhésifs, soutien-gorge sexy grande taille… Chaque forme répond à un besoin, une envie, une morphologie.
Et c’est justement cette richesse de choix qui rend la Journée sans soutien-gorge intéressante. Elle ne dit pas « débarrassez-vous de votre soutien-gorge », mais plutôt « avez-vous choisi de le porter, ou y êtes-vous contrainte ? »
La première fois sans soutien-gorge : un saut vers soi
Nombreuses sont celles qui se souviennent de leur premier soutien-gorge comme d’un rite de passage. Un moment souvent chargé d’émotions : fierté, gêne, excitation. Mais peu d’entre nous avons été encouragées à expérimenter sans. Retirer son soutien-gorge pour la première fois en public peut être une expérience aussi libératrice qu’intimidante.
Dans cette démarche, les alternatives jouent un rôle clé : les soutiens-gorge adhésifs permettent un maintien discret, les soutiens-gorge sans bretelles offrent plus de souplesse, et les cache-tétons assurent une certaine pudeur pour celles qui le souhaitent.
Vous pouvez explorer ces options en douceur, à votre rythme. Voir cet article sur les avantages et limites de vivre sans soutien-gorge pour approfondir.
Comment participer à la Journée sans soutien-gorge ?
- Informez-vous sur la cause : La Journée sans soutien-gorge n’est pas qu’un défi vestimentaire. C’est aussi une occasion de parler du dépistage du cancer du sein.
- Choisissez votre niveau de confort : Vous pouvez ne rien porter, opter pour un soutien-gorge adhésif ou un top renforcé. C’est votre corps, votre choix.
- Exprimez-vous : Publier une photo, écrire un post ou simplement en parler autour de soi participe à la visibilité du mouvement.
- Respectez les autres : Ne jugez pas celles qui ne participent pas. L’empowerment commence par la bienveillance.
Des femmes, des corps, des réalités plurielles
Il serait injuste de penser que tout le monde vit la Journée sans soutien-gorge de la même manière. Pour certaines femmes, notamment celles qui portent un soutien-gorge sexy grande taille, ne rien porter peut être inconfortable, voire douloureux. D’autres, ayant subi une opération mammaire ou vivant une transition de genre, peuvent ne pas se sentir prêtes à se dévoiler ainsi.
La vraie force de ce mouvement réside dans son inclusivité. Il ne s’agit pas d’uniformiser les corps, mais de les célébrer dans toutes leurs différences.
Et après le 13 octobre ?
La Journée sans soutien-gorge n’est qu’un point de départ. Elle invite à repenser notre rapport au corps au quotidien. Peut-on choisir un soutien-gorge sans armatures pour plus de confort ? Oser la lingerie sexy pour soi-même, et non pour correspondre à un regard extérieur ? Porter un soutien-gorge made in France pour allier esthétique et éthique ?
Autant de pistes à explorer, que vous retrouverez dans nos articles connexes comme comment choisir de la lingerie sexy sans compromis.
Conclusion : un jour pour toutes les libertés
La Journée sans soutien-gorge n’est ni une injonction, ni une provocation. C’est une invitation. À ressentir, à choisir, à s’écouter. Porter ou ne pas porter de soutien-gorge ne devrait jamais être une obligation, mais une possibilité. Une liberté qui commence par le respect de soi, et se poursuit dans le respect des autres.
Et si, cette année, vous en profitiez pour écouter ce que votre corps vous murmure ?
Publié pour la première fois le 7 février 2025, dernière mise à jour en avril 2025